Mais diantre, qu'arrive-t-il à notre jeunesse, pour qu'elle se livre ainsi à des sorties de route, aussi ignobles que sauvages ? Faire recours aux machettes et tuer, ne leur dit plus rien du tout. Ça semble même une occasion pour eux de s'affirmer. Le dimanche 9 septembre 2018, elle l'a encore démontré, dans une bataille sanglante de clans, à Williamsville, dans la commune d'Adjamé. Avec à la clé un mort.
Sur ces dramatiques faits, nos sources informent que ce dimanche-là, aux alentours de 19h, éclate une bagarre rangée, à la machette, entre deux gangs rivaux. Comme des guerriers des temps passés, les deux bandes s'empoignent sauvagement à l'arme blanche. Les coups, les uns aussi violents que les autres, partent de chaque côté. Faisant odieusement mouche.
Dans ce duel à mort, il y a une bande qui paraît mise en déroute. Et on voit ses membres dont certains portent des blessures, prendre la fuite. Pourchassés par les autres qui ont également en leur sein des tailladés, ne pouvant, véritablement pas, se mouvoir.
Et parmi ceux qui sont en fuite, il y en a un, affaibli par ses blessures, qui croit bien faire de se réfugier dans un domicile, situé non loin de l'hôtel « Grola ». Malheureusement, ses poursuivants déterminés à lui faire la peau l'y rejoignent. Ces jeunes sanguinaires qui le capturent, le découpent à la machette avant de l'égorger d'une oreille à une autre.
Après avoir ainsi fait montre d'une hargne débile dans le meurtre de leur adversaire, les jeunes tueurs s'éjectent du domicile du « sacrifice humain » et se cherchent, comme on le dit. Et cela, non sans lever les machettes au ciel et pousser des cris de guerre. S'ils avaient été des Indiens de l'époque, ils auraient certainement scalpé leur victime.
Plus tard, aux alentours de 21h, dame A.A., la propriétaire du domicile où le crime ignoble vient d'être commis, rentre d'une cérémonie de mariage à Koumassi. Mais lorsqu'elle franchit le portail de sa piaule, elle découvre dans sa cour un cadavre ensanglanté et dans un état affreux.
La pauvre bat aussitôt retraite et se met à hurler comme une dingue. Finalement, ses voisins qui accoutrent, parviennent à lui faire retrouver ses esprits, avant de tout lui expliquer.
Informés peu de temps après, des éléments de la police se rendent sur place, aux fins de procéder au constat d'usage. Et c'est au cours de ce constat que les agents des forces de l'ordre parviennent à identifier le jeune défunt, qui n'avait sur lui aucun document administratif, pouvant le permette. Ainsi, l'on apprend qu'il répond au nom de Mohamed Koné et qu'il est âgé de 19 ans. Il a été identifié grâce à un de ses parents militaire, présent sur les lieux.
En tout cas, la police a ouvert une enquête pour retrouver ses meurtriers et savoir si ce qui est dit de lui et les circonstances de sa mort corroborent avec les différents témoignages.
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